La Grande Loge Nationale Française
(opéra)
Plusieurs notables de la Grande Loge Nationale Française (Bineau) supportant mal l’emprise que la puissante Loge-Mère anglaise entendait exercer sur eux en les isolant de leurs « frères » des autres obédiences françaises, décidèrent le 2 octobre 1958, de quitter Neuilly.
Par un manifeste qui fit beaucoup de bruit à l’époque, ils firent connaître les motifs de cette séparation. C’est ainsi que prit naissance une nouvelle et deuxième Grande Loge Nationale Française, sous la dénomination complémentaire d’Opéra (lieu des réunions de son conseil).
Constatant que la Franc-Maçonnerie française souffrait des exclusives lancées au nom des sacro-saints Landmarks, la nouvelle obédience décida que la première des règles qu’elle nomma « le landmark des landmarks » devrait être : « Le maçon libre dans la loge libre »
Effectuant ses travaux sous l’invocation du Grand Architecte de l’Univers et en présence des trois grandes « Lumières » représentées par le volume de la Loi sacrée, l’équerre et le compas, la Grande Loge Nationale (Opéra) possède actuellement une quarantaine de Loges, regroupant environ huit cents initiés, lesquels se réunissent à Paris et en province dans les temples mis à leur disposition par la Grande Loge de France. Pratiquant habituellement le Rite Rectifié (avec adjonction du Rite Emulation) et traitant principalement de sujets spiritualistes, ces « frères » s’oppose à toute extériorisation, entendant exercer l’Art royal dans la plus parte discrétion maçonnique.
Symbolisant la véritable « régularité d’origine », selon ses fondateurs, la Grande Loge Nationale Française (Opéra) entretien des relations courtoises, comportant aussi le droit de visite inter-obédientielle, avec la Grande Loge de France et le Grand Orient de France.
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