mardi 20 décembre 2011

L’Epiphanie se fête 12 jours après Noël

L’Epiphanie se fête 12 jours après Noël (les 12 Dieux Epiphanes.
Donc, c’est toujours le 6 janvier, la date officielle.
Mais comme l’épiphanie n’est pas un jour férié légal en France, ni en Belgique d’ailleurs, « On » décide (j’ignore qui est « on ») de fêter ce jour un dimanche, pour des raisons commerciales, on fait fi des 12 jours0
Le choix fait du dimanche 2 janvier pour 2011 fut maladroit, il faut espérer que pour 2012,  « on » choisira le 8 janvier, plus proche des 12 jours que le 1er janvier, trop proche du réveillon...les familles ne se réuniront pas pour fêter l’évènement.

Qu’est-ce que l’Epiphanie ?
L’Orient pris l’option de célébrer le 6 janvier, à la fois la naissance de Jésus, son baptême, miracle de Cana, les trois premières « manifestations  du Christ » (épiphanies ou théophanies) au monde.
Ainsi, le Noël orthodoxe, se fête le 6 janvier

En Occident, la naissance de Jésus est célébrée le 25 décembre alors que l’on fête le 6 janvier la  manifestation du Christ aux nations païennes, symbolisée par la venue des mages à Bethléem.
Au 1e siècle, il fut déjà décidé de donner la primauté à la naissance du Christ plutôt qu’à l’Epiphanie.

Les Rois Mages Venus d’Orient, trois rois se mirent en route en suivant la lumière de l’étoile qui les guida jusqu’à Bethléem. Ils y trouvèrent l’enfant Jésus qu’ils appelèrent le « Nouveau Roi des Juifs ». Quand ils le découvrir dans l’étable près de ses parents, Marient et Joseph, ils s’agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l’or, de la myrrhe et de l’encens.
L’origine des Rois mages est aujourd’hui encore obscure. On les dit savants, riches mais errants. Ces mystérieux personnages alimentèrent l’imaginaire qui enveloppe Noël.
Une chanson populaire raconte comment les Rois mages sont venus d’Afrique.
Pour l’Evangile, ils arrivèrent de l’Orient. Longtemps, le 6 janvier (2piphanie) fût plus important que le jour de Noël.
La symbolique des cadeaux en portait témoignage :
L’or de Melchior célébrait la royauté.
L’encens de Balthazar, la divinité.
Et la myrrhe de Gaspard annonçait la souffrance rédemptrice à venir sous les traits de l’enfant.
La myrrhe est une résine odorante fournie par un arbre d’Arabie, le balsamier.

Le miracle de Cana
Longtemps, ce jour-là, on célébra également le miracle de Cana : de l’eau changé en vin. Un rituel de quête terminait jadis la période des douze jours de fêtes. Les quêteurs recevaient souvent en guise de présent une part de galette.

Origine de la fève dans la galette
L’Epiphanie rime souvent avec galette des Rois et la recherche de la Fève. La Fève dans la galette des rois remonte au temps des Romains. C’est une fève blanche ou noire qui était déposées dans les scrutins. Au début de janvier, les saturnales de Rome élisaient le roi du festin au moyen d’une fève. Si la tradition est d’origine religieuse, elle est devenue une tradition  familiale où on se rassemble pour découper la fameuse galette. Celui qui trouvera la fève  sera couronné roi... et choisira sa reine.
En Angleterre, comme en Bourgogne, anciennement, on préférait former un couple « d’occasion » en mettant dans la galette une fève et un petit pois.
Dans de nombreux pays, dans la région de Lyon dans le sud, la galette est remplacée par une couronne en brioche


La part du pauvre
La première part est toujours la « part du pauvre », la « part de Dieu et de la Vierge » et elel était désignée par le plus jeune enfant de la famille.
Il y  avait aussi la part des absents – le fils aux armées, le parent sur un vaisseau du roi, le pêcheur que n’était pas rentré... La part était rangée dans la huche jusqu’à leur retour, une façon tendre de dire : on a pensé à vous. S’il se gardait longtemps sans s’émietter et sans moisir, c’était un bon présage.

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