Les œuvres les plus célèbres d'Edvard Munch, avant-gardiste, datent des années 1890, comme Le Cri (grand absent de l'exposition). Le centre Beaubourg vous invite à découvrir des œuvres exécutées en 1900 et 1944, très rarement vues en France, qui comptent 59 peintures, 49 photographies, 24 œuvres graphiques, 4 films et une sculpture d'Edvard Munch.
Cette exposition est organisée en collaboration avec le musée d'Oslo
Critique.evene.com
Par sa réalisation et la qualité des œuvres montrées, l'exposition organisée au Centre Pompidou est tout simplement une des plus fortes de l'année. Dans son objet - prouver que le Norvégien Edvard Munch est un artiste du XXe en non du XIXe siècle - ce pourrait n'être qu'un prétexte; pourtant, les œuvres et la manière de les montrer témoignent de qualités qui dépassent largement cette curieuse entrée en matière. [....] Tâchant de montrer l'art du point de vue de l'artiste, les commissaires ont mis en scène la reprise par Munch de ses propres tableaux, en créant un effet de "déjà-vu" entre deux salles successives et ont rassemblés les six versions de la Jeune Femme en pleurs, dans une pièce ronde au sol fuchsia et aux murs gris
Les dessins où l’artiste a traduit la vision de son œil malade affrontent même le pathos et l’on tournoie de l’une à l’autre, dans l’iris de l’artiste comme dans l’œil d’un cyclone.
Le Journal des Arts Sophie Flouquet, le 07/10/2011
Tenue grâce à un parcours thématique d'une grande clarté, la démonstration est recevable. Cela malgré la hardiesse, puisqu'il s'agit aussi de redorer les galons d'un Munch période tardive, dont la peinture est résolument âpre et difficile à appréhender. (...) Sans résoudre totalement l'énigme d'une œuvre difficile, faite de hauts et de bas, cette exposition démontre ainsi que Munch, à défaut d'être avant-gardiste, a su rester un artiste en mouvement.
A lire : un excellent article qui date de quelques années déjà, mais qui en dit long sur cet artiste
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