Les méditations sur la manifestation de Dieu dans le monde, mystère appelé « épiphanie », construisent
par contre les premiers linéaments de la fête liturgique de Noël. A la suite des controverses qui ont lieu
au début du IVe siècle au sujet de la divinité du Christ, l’Eglise commence à fêter la manifestation du Sauveur
dans le monde, son épiphanie, le 6 janvier - date déjà retenue par exemple dans les joutes
théologiques des milieux d’Alexandrie opposant païens et chrétiens : ce jour était en effet considéré
comme le jour de la naissance d’Eon né de la vierge Coré.
En Syrie, saint Ephrem décrit la fête du 6 janvier comme la plus lumineuse des fêtes chrétiennes, jour où on
fêtait à la fois la naissance et le baptême de Jésus. La pèlerine Egérie (Journal de voyage, Sources chrétiennes,
296, p. 251) décrit les milliers de lumières qu’on allume à Jérusalem dans l’Eglise de la Résurrection le matin du
6 janvier, le Christ étant présenté comme la lumière qui jaillit des ténèbres.
En Syrie, saint Ephrem décrit la fête du 6 janvier comme la plus lumineuse des fêtes chrétiennes, jour où on
fêtait à la fois la naissance et le baptême de Jésus. La pèlerine Egérie (Journal de voyage, Sources chrétiennes,
296, p. 251) décrit les milliers de lumières qu’on allume à Jérusalem dans l’Eglise de la Résurrection le matin du
6 janvier, le Christ étant présenté comme la lumière qui jaillit des ténèbres.
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