Ce fruit est appelé par les Provençaux « coudon », qui vient apparemment du Cotoneum des Latins. On prétend que le coignier vient du terroir de la ville ou bourg de Cydon, dans l’île de Candie, d’où il a été apporté en la Grèce et en l’Italie, d’autres prétendent au contraire, qu’il vient d’un village auprès de Corinthe, nommé Sidonte.
Les feuilles du coignier étaient fort estimées des vieux paysans, pour dessécher les vieux ulcère aux jambes, ils l’appliquaient sans autre façon sur l’ulcère, après les avoir fait tremper dans l’eau ou dans du vin chaud
Le coing est un fruit typique des régions savoyardes, lyonnaises, de la Drôme et des bouches du Rhône.
Il est récolté de fin septembre à mi-novembre. Sa forme rappelle celle de la poire, sa peau duvetée est jaune, sa chair est blanchâtre et renferme des pépins.
On sait que le coing est mûr quand son duvet se retire facilement par simple frottement et quand son parfum est assez prononcé.
Les trois principales variétés de coings sont :
La Monstrueuse de Vranja –énorme et allongé, à chair ferme)
Le coing dit du Portugal (très duveteux, à la chair cassante et très parfumée)
Et le « Champion » (jaune pâle, à la chair juteuse et tendre.
La saveur du coing s’associe parfaitement à celle des pommes, des poires, de la cannelle… et des volailles !
Le coing se déguste toujours cuit. On en fait d’excellentes gelées, confitures, marmelades, pâtes de fruit, compotes, liqueurs, On le cuisine également en crumbles et en accompagnement de volailles.
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