mercredi 11 janvier 2012

Le Pont Neuf A Paris

La première pierre du pont Neuf fut posée en 1578, mais il fut seulement achevé en 1604. Contre toute logique architecturale, c'est aujourd'hui le pont le plus connu de Paris. Il est en fait, coupé en deux par la pointe de l'île de la Cité. Il fut construit large pour l'époque, pour abriter un commerce fixe; mais Henri IV (illustré par une statue équestre sur le terre-plein qui sépare les deux bras du pont) n'autorisa finalement, qu'un commerce volant. Les tourelles furent jadis surmontées de boutiques (1775-1854). L'autre particularité du pont est les 384 masques grotesques qui décorent les corniches. Ce pont est classé monument historique.

Au bout du pont saint-Michel, il faut tourner à gauche pour descendre sur la berge en contrebas du quai des Orfèvres. On remarque là une vieille échelle d’étiage de plus de 5 mètres. Le quai en question est devenu une réalité en 1810, bâti en plusieurs phases. Il a absorbé des rues très anciennes en bord même de la Seine.
L’île primitive se terminait au niveau bas de la rampe qui rejoint la berge (soit à la rue de Harlay) Elle était suivie de trois ou quatre petits îlots alluvionnaires à fleur d’eau, en l’espèce ici, l’île au Juifs (ou aux Treilles ou de la Justice) qui ont été renforcés, soudés entre eux et rattachés à l’île de la Cité au moment de la construction du pont Neuf.
Celui-ci apparait, très populaire avec ses demi-lunes en saillie au-dessus de chaque pile. Des travaux de rénovation et de nettoyage, entrepris en 1992 l’ont remis... à neuf !

Ouvrage sur le petit bras ou bras de la Monnaie, construit de 1578 (Henri III)  à 1607 (Henri IV), en maçonnerie à piles assises sur madriers de bois. Jamais démoli ni emporté par les eaux, ni reconstruit à neuf.
Ce pont, le plus vieux de Paris comme chacun le sait, est le plus vénérable à plus d’un point de vue et sa renommée dépasse les frontières : c’est une des images fortes de Paris.

Venant renforcer la liaison rive droite – rive gauche étant assurée auparavant par quatre vieux ouvrages surchargés, il fut d’abord contesté car jugé non indispensable. Mais il emporta rapidement l’adhésion de tous grâce à une nouveauté révolutionnaire : dépourvu de maisons – bien que le projet initial les ait prévues – il permettait aux Parisiens de traverser la Seine sur 240 m en contemplant le paysage complet des deux rives et de la rivière ! Au surplus, confort suprême et autre nouveauté, des trottoirs mettaient les piétons à l’abri des charrois et des cavaliers. Son succès fut immédiat, et le pont Neuf devint le rendez-vous permanent des marchands, bateleurs, chansonniers, arracheurs de dents...bref la dernière promenade à  la mode qui détrôna notamment le cimetière des Innocents en approchant, on distingue les mascarons sous consoles (384) au total, tous différents – dont une seule figure féminine- qui sont attribués, mais partiellement à Germain Pilon.
Le Pont Neuf, conçu par l’architecte Baptiste Androuet du Cerceau, a conservé son nom d’origine et est resté le même depuis quatre siècle. On a seulement abaissé la chaussée vers 1850, moyennant, sur le grand bras, la reconstruction de six arches (en anse de panier)

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