dimanche 1 janvier 2012

Le Pont de Bir-Hakeim à Paris


Il date de 1905, en deux ouvrages métalliques prenant appui central sur l’allée des Cygnes.
Viaduc du métro : métallique sur élégants piliers de fonte, en deux ouvrages à culée commune en portique monumental.
Ouvrage primitif : la passerelle de Passy pour piétons,  métallique, établie pour l’Exposition Universelle de 1878.

Le pont de  Bir-Hakeim, « viaduc de Passy » jusqu’en 1949, a été conçu et créé d’emblée comme pont routier destiné à supporter le viaduc du métro ligne 6 alors en construction, qui se continue en aérien sur le boulevard de Grenelle. C’est le plus long avec 237 m de tous les ponts « intramuros », hormis ceux du boulevard Périphérique : pont aval 312,50m.

Sur la rive droite, l’image bien connue des immeubles à tourelles, coupoles et clochetons (à l’origine hôtels pour les visiteurs de l’Exposition de 1900) encadre le métro qui arrive à la station Passy, aux trois-quarts aérienne sur la pente et pour le reste déjà enfoncé sous la colline. A noter que les rames sur pneus offrent un agréable silence de roulement.

En ce point, avant 1860, on sortait de Paris pour entrer sur la commune de Grenelle, en franchissant l’enceinte des Fermiers Généraux par la barrière de la Cunette. Pour surveiller le trafic sur la Seine et taxer les marchandises arrivant par voie d’eau, le bateau dit  « patache de la Conférence » faisait la navette avec la barrière de Passy (ou des Bonshommes ou de la Conférence) située sur la rive droite.

Passer sous le pont (au moment où la berge s’est) rétrécie. C’est désormais le port de Grenelle, demeuré port de commerce. Ici sont amarrées de nombreuses péniches côte à côte, jusqu’à sept à la fois. Prendre garde aux bites d’amarrage et aux câbles traînant au sol. Les bâtiments longés abritent justement le Service de la Navigation de la Seine, laissant un étroit passage.
A la fin de la clôture sur le pilier, sont indiqués quelques repères de crues depuis 1978. L’allée des Cygnes (ainsi nommée par référence à l’ancienne île Maquerelle en amont) établie dans l’axe de la Seine est en réalité une haute digue artificielle construite en 1825 pour fermer le port de Grenelle. Mais c’est surtout aujourd’hui une agréable et originale promenade au calme, agrémentée d’arbres très variés.
De la vieille ligne de Versailles se détache, pour traverser la Seine, l’embranchement utilisé de 1900 à 1924 de Champ-de-Mars et réemployée depuis 1988 par le RER vers la vallée de Montmorency. La ligne encadrant les voies de Versailles est couverte d’une dalle supportant un jardin, puis emprunte un premier pont courbe vers l’allée des Cygnes, et après une arche en pierre sur cette dernière, un tablier suspendu à un arc d’une seule portée.

Cet ouvrage SNCF est couramment dénommé viaduc de Passy.
Après ce dernier apparait sur la rive droite la Maison de Radio-France de 1962, dessinée en rotondes de 160 m de diamètre.
Alors que la berge est plantée de grands platanes, le quai de Grenelle, au-dessus est garni de l’alignement des tours de l’opération immobilière « Front de Seine » construites entre 1969 et 1985 sur 12 hectares et 900m de long jusqu’au port Mirabeau.
L’allée des Cygnes se termine en supportant la travée centrale du pont de Grenelle. On voit déjà sur la plate-forme terminale en aval, la célèbre statue due à auguste Bartholdi « la Liberté éclairant le monde » dont l’original (46m de haut) est placé à l’entrée du port de New York.
Celle-là, dont les 9m s’accommodent des lieux, fut le modèle employé pour la fonte des différents éléments composant celle de New York.
Une rampe avant le pont remonte au niveau du quai (place  Ferdinand Forest)



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