La première eau utilisée à Paris fut celle de la Seine. Elle fut très polluée par le développement de Lutèce sur la rive gauche. Sous l’Empereur Julien (331-363), la construction d’un aqueduc permit de résoudre les besoins en eau. Cet aqueduc conduisait les eaux de Rungis dans les thermes (sur l’emplacement actuel du Collège de France. L’aqueduc franchissait la vallée de la Bièvre à Arcueil.
Au Moyen-Âge on utilisait les puits sur la rive droite, avec Philippe Auguste on capté les eaux du Pré Saint Gervais (Romainville) et celles des hauteurs de Belleville par deux aqueducs pour alimenter les fontaines.
En 1605, sous Henri IV, on compléta la distribution d’eau en utilisant l’eau de la Seine à l’aide d’une pompe installée sur le pont neuf, dite de la Samaritaine : (dans l’Evangile, une femme de Samarie donna à boire au Christ) le nom du célèbre magasin, aujourd’hui fermé vient de là. Cette pompe fut doublée par la suite, par celle du Pont Notre Dame.
L’alimentation de la rive gauche restait problématique, Marie de Médicis, pour les besoins du palais et des jardins du Luxembourg, fit remettre en état le vieil aqueduc romain d’Arcueil. Mais le débit en eaux fut mince, entraînant de graves problèmes d’hygiène (comme l’épidémie de choléra en 1832, par exemple)
Il faut attendre 1856 pour que l’ingénieur Eugène Belgrand (1810-1878) s’attaque au double problème de l’approvisionnement en eau potable et de l’évacuation des eaux usées. Il met au point l’infrastructure des égouts et le matériel de curage, aménage des champs d’épandage.
L’eau potable est acheminée depuis les sources souterraines et stockées dans d’immenses réservoirs.
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