dimanche 11 décembre 2011

Tres Beaux Poemes d'un homme a une Femme: La P....n et le prisonnier

Ces poèmes ont été écrit par un homme qui était en prison.... Celle pour qui il écrivait était une prostituée....
Contrairement à ce que le juge avait dit, quand il est sorti de prison, ils se marièrent, eurent une enfant....
Ils sont aujourd'hui et depuis longtemps madame et monsieur tout le monde.
Personne ne connait leur passé, et quand ils vont chercher leurs petits-enfants à la sortie de l'école, personne, non, personne ne peut imaginer que lui fut un "gentil cambrioleur" et elle "une fille de joie"


Automne

Voici la saison chaude à ton âme
Tous deux, nos cœurs à l’unisson,
Partons dans ces bois, sous les charmes
Oublions tout ce qui est raison.

Les oiseaux perchés alentour
Nous accueillent en chantant
En souhaitant le bonjour
Ils nous accompagnent en volant.

« Veux-tu t’arrêter mon cœur ? »
Ton pas semble hésitant !
Repose-toi, ne regarde pas l’heure,
En ces lieux, nous avons le temps.

Allonge-toi sur cette mousse,
Regarde ces géants tout autour,
La nature aujourd’hui est douce
Cadeau, elle nous fait ce jour.

Bonheur d’être près de toi
Petite femme, fermant les yeux,
Je souhaite ton cœur en joie,
D’être ainsi tous les deux

Tes yeux reflètent un grand bonheur,
Se chargeant de cette beauté,
Voulant garder pendant des heures
Le plaisir du moment trouvé.

Ces teintes que tu dévores
Nous devons les quitter maintenant,
Mais nous reviendrons encore
En ces lieux pour notre apaisement.

Il est tard mon ange, la nuit
Tombera bientôt sur notre tableau
Effaçant de lui toute vie,
Jusqu’au retour du jour nouveau.

Sous le mien glisse ton bras,
Cette chaleur que tu me donnes
Est comme celle que ces bois
Donnent à la terre en cet automne
Toujours elle me chauffera.





Toi
Toi !     Dame pleine de sourires, l’œil pétillant
Une nuit sur  un trottoir parisien
Aux dire de certaines « bonnes gens »
N’était qu’une putain

Toi !            Madame, à ces gens que leur dire ?
            Rien ! Ou peut-être simplement
Que lorsqu’ils te voient  rire
Ce rire est parfois de sang !

Toi !     Mon aimée, isolée, solitaire,
            Parmi ces gens que tu n’entends
            Tu es, je le sais et j’en suis fier
            Une tendre et merveilleuse maman

Toi !     Ma gueule, ma douce, ma mie
            Tu as donné à ce « truand »
            Que je suis, paraît-il, en cette vie
            Un morceau de firmament.

Toi       et moi, petite femme, séparés
            Par les caprices de l’instant,
Nous restons malgré tout liés
Par un merveilleux sentiment.

Toi !     Amour, qui me donne la force
            D’accepter tout simplement
            Ce qui, pour ma vieille écorce
            Serait un accablement

                                    Moi




Toi et Moi
(Le jour du jugement, la scène se passe au tribunal)

Mon entrée dans cette salle, Amour,
Fut pour moi douleur et bonheur.
Douleur de ne pouvoir te dire bonjour ;
Ne pouvoir, étant si près de toi,
Te dire : « petite femme, je t’aime »
Ne serait-ce que, prononcé une fis,
Ce mot eut été un poème.
Il est des moments, parfois,
Pendant lesquels l’âme pleure.
Mais un regard peut, ma foi,
Lui rendre aussi le bonheur.
Nos regards, de nous avides,
Se sont croisés, enlacés, adorés,
Renforcés de petits baisers timides,
De gestes de nous, aimés.
Ce moment restera à jamais
Celui pendant lequel, tous deux,
Nous fûmes isolés, perdus mais…
Malheureux et cependant heureux.





Mes moulins
Tournez ailes de mes moulins,
Estoquez ces espoirs qui sont vains ;
Ce que vous fîtes jadis au don
Tranchez aujourd’hui ma raison.
Mon combat était sans espoir,
Seul face à vous dans le noir.
Vos coups tombent au hasard,
Achevez, je vous prie sans retard !
Faut-il qu’à vos pieds je me traîne
Blessé  que je suis, mais sans haine,
Qu’enfin vous terminiez notre guerre.
Me redresser à nouveau, je n’y crois guère !
Vous pourriez dans les temps à venir
Assaillir à nouveau les désirs
Exhalés par une âme en peine
Peut-être saura-t-elle plus de veine !
Donnez-moi ce dernier coup fatal
Réclamé tant de fois par mes râles
Si vous jugez que par ma vie
Je ne puis lui donner le paradis.



Souvenirs d'amour (1)

Grand bien à la "tête de maure",
Qui en nous a fait éclore
Pendant ces discussions d'antan,
Ces regards complices d'amants.
Après ces premiers regards d'entente,
Nous fûmes tous deux dans l'attente
De nous revoir, de nous parler
Sans témoins, nos cœurs enivrés
Des  petits moments de bonheur
Qui furent pour nos âmes, nos cœurs,
L'amorce de ce grand sentiment
Qui est si puissant maintenant.
Ce petit baiser, ce cadeau d'un jour,
Avant ton départ, restera toujours
Ta fleur unique de mon jardin
Que je soignerai sans fin.
Si simplement naît parfois l'amour,
Qu'il n'est point besoin de grands détours,
Il suffit d'une âme fraîche et pure
Rencontrée au hasard de la nature.



Souvenirs d'amour (2)
Petite femme, hier cette couche
Nous recevait tous deux en douce,
Soudés l'un à l'autre, à l'étroit,
Quelles furent alors nos joies!
Sans confort, parfois sans sommeil,
Nous étions unis, oh merveille
Par ce désir d'être nous deux,
L'un à l'autre, comblés, heureux.
Qui d'autre que deux amants
Comme des fous se désirant
Auraient supporté d'être ainsi
Enlacés pendant des nuits.
Ces grands moments d'amour
Reviennent en moi au jour.
S'ils furent un temps mis de côté,
Jamais ils ne furent oubliés.
Ils seront pour notre avenir
Plus que de beaux souvenirs;
Petits moments de grande folie
Ils nous feront aimer la vie.
L'Amour
Ce mot qui ce soir me ronge,
Ne peut disparaître tel un songe;
Il est ancré au fond de moi,
Tel un démon il me charroi.
Amour, dont on rêve toujours,
Que l'on cherche chaque jour,
Ne peux-tu donc nous éviter
Ces tourments lorsque l'on t'a trouvé?
Pourquoi faut-il lorsque l'on aime
Avoir si mal, être en peine?
Alors qu'un tel sentiment
Devrait apporter l'apaisement!
Pour ceux que tu tiens maintenant,
Qui sont heureux quelques instants,
Combien doivent souffrir
D'avoir succombé à ton sourire!
Par la violence de nos âmes,
Toutes  feu, toutes flammes,
Au lieu de se chérir
S'affrontent, se déchirent.
Ces instants sont heureusement
Tels les nuages au ciel, latents.
Le bonheur les chasse toujours;
Pour cela on te chéri...Amour



Sans titre
Ces mots furent écrits quand elle, un peu perdue, trop seule, lui avait annoncé qu’elle baissait les bras, et qu'elle partait vivre en Corse dans sa famille

Je n'ai plus toi
Je ne suis plus moi
Mon âme est morte,
Mais que t'importe!
Puisque ton bonheur,
Est à cette heure,
Le moment divin.
Pour ce demain
Tient le bien fort
Jusqu’à l'aurore,
De toute ta vie,
Qu'il ne s'enfuit.
Pour toi je veux
Qu’il soit le mieux.
Blotti en toi,
Donnant la joie.
Pouvoir tant t’aimer,
Je l'avais désiré
De toute mon âme,
Brûler comme la flamme
De notre autrefois
Qui est loin déjà
Mais qui sera toujours
Pour moi, notre amour



Etoiles
Dévoilée, impudiques, merveilleuses
Dégagées de vos nuées brumeuses,
Vous flattez mes yeux le soir,
Votre regard m'apportant l'espoir.
D'un clin d'œil malicieux,
Offrande sublime des cieux,
Vous chassez ainsi la tristesse
De l'âme parfois en détresse.
Vers vous elle s'élève enjouée
Espérant découvrir à vos côtés
Ces rêves refusés ici-bas.
Vous seules tendez les bras,
Perles d'amour qu'elle ne peut cueillir,
Garder à volonté, chérir,
Se baigner dans vos éclats,
Se repaître de vos ébats.
Elle seule peut ainsi s'envoler.
Cette chair, elle, reste cloîtrée,
Attendant avec impatience
L'instant de sa délivrance


Attente
Ce mot plein de fiel me hante
Ce par son fait, chaque jour,
Il m'entraîne dans sa valse lente
A douter parfois de ton amour.
Ne m'en veux pas, mon doux ange,
Si mon esprit en ces moments fléchit.
Il a tant besoin dans ses transes
De ton âme, de ton corps, de ta vie.
Saurai-je jamais bien te dire
Ce qu'il me fait, m'éloignant de oit!
Il me brûle, me détruit, me déchire,
Brise tout ce qui est ma joie.
Faut-il pour cela le bannir?
Nous couvrir de ces haillons
D'incertitude, de douleur et pire,
Nous priver de notre raison.
Peut-être se reprendra-t-il demain,
En nous offrant deux mains
Ce cadeau merveilleux, venant
De toi, de moi... notre enfant.



Amour
Tant de pensées m'assaillent
Broyant, telles des tenailles
Cet esprit qui vers toi se défile.
Maintenant, jamais tranquille,
Laissant mon corps solitaire,
Cette enveloppe de chair.
Puisse-t-il en moi revenir
Chargé de ton âme, ton sourire!
Morphée, dieu de mes nuits
Ton euphorie cette fois me fuit,
Ce soir tu n'auras pas mes rêves,
D'elle j'attends les lèvres
Celles qui frémiront demain,
Agitées par un vent divin,
Telles les feuilles d'automne,
J'attends que leur  bruissement résonne.
Elles chasseront toutes langueurs
Amassées pendant ces heures
De silence, d'incertitude
Qui faisaient ma solitude.
Notre union vraiment est rare,
Que l'on prenne exemple sur nous deux,
Quand bien longtemps on les sépare,
Les amants s'aiment beaucoup mieux.




Détresse
Devant cette fenêtre, aujourd'hui
Les yeux dans le lointain,
Pensant seulement à celle qui,
Enfin viendra me voir demain.
Quand viendra-t-il ce moment?
Attendu, sans cesse espéré,
Souhaité, le cœur battant.
La voir enfin, lui parler,
Attendre, attendre, quel calvaire!
Supporter pendant des heures,
Mon âme, en ce jour à l'envers,
N'y croit plus, elle en pleure.
Larmes d'amour, de détresse,
Qui coulent doucement,
En pensant avec tristesse
Que tout va trop lentement.
Boire son beau visage,
Me bercer de son sourire,
Lui dire, malgré cette cage...
Je t'aime Amour, à en mourir


Tendresse
Petite femme, ce soir mon désir
Est de te tenir dans mes bras;
Te serrer tendrement et te dire
Ces mot que mon âme te doit.
Prendre délicatement ce rêve
Entre mes mains pour toujours,
Baiser doucement tes lèvres,
Admirer ces yeux pleins d'amour,
De douceur, de tendresse. J'ai envie
De couvrir ton corps à l'instant
D'amour. Je te voudrais ravie,
Que tu sois mienne maintenant.
Doucement te dire "Je t'aime"
Et voir briller dans tes yeux
Ce reflet plus fort que la haine
La flamme de l'Amour, ton Dieu

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