Les Jardins Parisiens

Lieux de promenades, d’évasion, de jeux, d’expositions, de concerts

Jardin du Luxembourg

Le Luxembourg est un merveilleux jardin de 22 hectares. Attenant au Palais du Sénat construit pour Marie de Médicis, ce jardin à la française s’harmonise entre lignes et perspectives. Axé sur le bassin central, il s’étend jusqu’à la Fontaine de l’Observatoire de Davioud. Depuis Louis-Philippe, de nombreuses sculptures ornent le jardin, la plus belle étant le monument à Delacroix par Dalou. A voir également la fontaine de Médicis de 1624, de style florentin.

Romantique, calme et vallonné à   certains endroits, ce beau jardin est le lieu idéal pour les amoureux, les enfants, les personnes âgées et à tous ceux qui apprécient la nature.

Il est planté d’essences diverses dont de beaux platanes d’Orient et des noyer de Causasse. De nombreuses décorations florales sont dispersées sur les pelouses circulaires. Le palais est entouré de palmiers et de massifs de rosiers. Enfin, un beau bassin est placé au centre du jardin. Le jardin du Luxembourg offre de nombreuses activités de loisirs : terrains de jeux de ballonnet, de longue paume, de croquet, manège de chevaux de bois, balançoires, karting, théâtre de marionnettes, location de bateaux, terrains de tennis, de sulkys et de voitures à pédales. Promenades à dos d’ânes et poneys, bacs à sable et espaces ludiques réservés aux enfants avec une grande variété de jeux. Mais attention, tout est payant, même l’accès au bac à sable pour les adultes accompagnateurs !!!

Vous pourrez trouver de nombreux kiosques de jouets et de friandises, des buvettes,, salon de thé et une halte-garderie.

Signalons également qu’un espace de jeux d’échecs, de dames et de bridge est présent. Les lieux sont occupés par des habitués, si vous désirez jouer, venez tôt, avant leur arrivée.

Le jardin du Luxembourg est l’un des plus beaux et des plus romanesques espaces verts de Paris.

Donc si vous désirez y emmener vos enfants : que votre porte-monnaie soit bien garni

Jardin des Tuileries

Sur 28 hectares, le jardin des Tuileries est le plus vaste parc due la capitale. Magnifique jardin « à la française », c’est une promenade ininterrompue entre la pyramide du Louvre et la place de la Concorde. La perspective centrale, ponctuée de grands bassins, de parterres et de rampes, est due à Le Notre. Dans le cadre des travaux du Grand Louvre, un programme de restauration des jardins des Tuileries et du Carrousel est engagé de 1991 à 1997. Ce jardin historique situé au centre d’un ensemble de musées offre une grande diversité à l’amateur naturaliste. On peut y suivre des ateliers de jardinage, de peinture, de sculpture et de modelage. On peut aussi y faire des promenades à dos d’âne et de poney, louer des mini voiliers, faire de la balançoire, du manège Belle –Epoque, des chevaux de bois, du karting et du roller. Il y a plusieurs kiosques, dont deux situés devant des pelouses libres d’accès, deux petits bacs à sable, des pistes cyclables.

Les gigantesques carpes côté Concorde vous attendent ... afin de manger du pain. Le jardin des Tuileries accueille tous les étés  une fête foraine, dont la grande roue domine la rue de Rivoli. C’est un lieu de détente, de calme, toujours très apprécié des Parisiens et des touristes. Il y a quelques années encore, les «chaises » se louaient, j’ignore ce qu’il en est aujourd’hui

Parc Montsouris

Le nom de Montsouris viendrait de « Moquesouris » comme on appelait jadis le site où des moulins laissés à l’abandon attiraient les petits rongeurs. Des catacombes y furent installées dans les sous-sols au XVIIIe siècle.

La création d’un parc à cet emplacement correspondait au plan d’aménagement haussmannien, au second empire, pour lequel chacun des points cardinaux de la capitale devait avoir son espace vert. Les terrains accidentés de la plaine Montsouris au sud de Paris, furent donc aménagés en jardin à l’anglaise. Les anciennes voies ferrées qui parcouraient le site ont été cachées au fond de ravins entourés d’arbres.

Trois grandes pelouses agrémentées de bosquets dessinent le jardin sur plan trapézoïdal. Une grande pièce d’eau en couvre l’extrême nord –est. Trois ponts relient entre elles les différentes parties. On y trouve parmi les 1 400 arbres, des sujets majestueux et centenaires : peupliers de Virginie, cèdres du Liban, ormes de Sibérie, ginkgo biloba.

Le parc héberge de nombreuses et belles sculptures de Bouchard, Desca, Valsenis, Lipsi... un observatoire météorologique, stèle de pierre de 5 mètres de haut, réalisée par Vaudoyer, renseigne sur les données climatiques de Paris depuis 1947.

C’est devenu le lieu d’entraînement idéal pour les joggeurs du quartier, avec ses montées et descentes

Superficie : 154 640 m²

Jardin des Plantes

Ce jardin à l’aspect ludique, voire même romantique, est le lieu idéal des amateurs de sciences naturelles. Il est équipé de bacs à sable, de toboggans,  de balançoires, de jeux sur ressort, de structure à grimper, de cabanes, d’un labyrinthe et d’une piste de patins à roulettes pour les enfants. Plus de 23 hectares d’un petit paradis de verdure dans lequel il fait bon se promener, du jardin alpin, qui comprend 3000 espèces de plantes montagnardes, aux serres coloniales. Toutes les latitudes, toutes les couleurs et toutes les odeurs sont représentées pour nous faire rêver de mondes lointains.

La serre est ouverte tous les jours sauf le mardi de 14h30 à 17 heures

Parc Monceau

Superficie : 82 506 m²

En 1769, le duc de Chartres, futur duc d’Orléans, fait élever un pavillon au centre d’un jardin à la française, près de la barrière de Monceau, au niveau de l’actuelle rue de Courcelles. Pendant les années suivantes, le terrain va s’accroître sur 12 hectares. Le dessinateur Carmontelle y crée un jardin imaginaire avec points de vue, fausse ruines gothiques, un minaret, un moulin hollandais, une pyramide égyptienne... En 1793, le jardin s’agrandit encore et sera fort heureusement redessiné en jardin à l’anglaise ; réquisitionnés comme bien d’autres à la révolution, le château et le parc seront le témoin de nombreuses manifestations.

Le 22 octobre 1797, Garnerin y effectue le premier saut en parachute depuis une montgolfière...

Restitué - en partie seulement- à la famille d’Orléans à la restauration, le domaine sera finalement propriété de la Ville de Paris à partir de 1860. Une partie sera l’objet d’opérations immobilières, l’autre partie sera transformée en jardin public par Haussmann. On y trouve de belles statues –Ambroise Thomas par Falguière, Maupassant par Deglane, Gounod par Merci etc.- et bien sûr, on ne peut ignorer les monumentales portes en fer doré de Davioud. Pour les enfants, ce beau jardin est équipé de toboggans, de balançoires, d’un manège, de bacs à sable, de jeux en bois, d’une piste pour vélo et rollers, de balades à dos de poney.

Il y a également un plan d’eau avec des cygnes et des canards. Il ne reste qu’à regretter, dès que viennent les beaux jours, comme hélas dans tout ce qui est verdure à Paris, cet étalage de viande sur les pelouses qui deviennent pour le coup, interdites de jeux aux enfants.

Parc de Bagatelle

C’est au duc d’Estrées que nous devons ce petit château –« folie » comme on nommait à l’époque ce style de construction – en 1720. Folie qui devint un lieu de fêtes...et de galanteries. Le château ensuite passa en différentes mains. A la suite d’un pari avec sa belle-sœur, Marie-Antoinette, le comte d’Artois, qui se pris de passion pour le domaine, fit raser et reconstruire la « folie en l’espace de 77 jours. Après la Révolution, le château ut transformé en restaurant. Napoléon récupéra le château pour en faire...un rendez-vous de chasse. Le comte d’Artois put, sous la Restauration reprendre possession de son domaine, qu’il revendit, surement dépité de ce qu’il était advenu, aux Enfants de France en 1820. Un lord Anglais en fut quelques temps l’heureux propriétaire, mais, en 1905, la ville de Paris s’en porta acquéreur. C’est alors que fut créée la célèbre roseraie, prestigieuse collection de plantes horticoles.  De nombreuses manifestation à caractère culturel y sont organisée, ainsi que le très couru concours international des roses.

Sur 240 900 m², en plein bois de Boulogne, c’est une magnifique promenade, où l’on découvre de nombreux jardins thématiques et des arbres remarquables

Surtout, si vous en avez l’occasion, ne manquez pas la visite de cette magnifique roseraie. Attention, cependant, l’entrée n’en est pas gratuite. Il y a plusieurs années, alors que nous étions complètement fauchés, j’émis l’idée, d’aller découvrir cette roseraie, pour un instant d’émerveillement, las, nous dûmes rester à l’extérieur...